Le Transgabonais en quelques dates

1962 : le Gabon envisage d’exploiter son immense gisement de fer de Belinga, dans le Nord du pays, province de l’Ogooué Ivindo et de construire un chemin de fer pour relier le site jusqu’au port d’Owendo.

Mi-1970 : création de l’Office du Chemin de Fer Transgabonais (OCTRA) par le président Omar Bongo. Deux bretelles de chemin de fer sont ainsi tracées : Owendo-Belinga en passant par Ndjolé et Booué pour l’exploitation du fer ; et Owendo-Booué pour les activités forestières.

Dans le même temps, la Comilog connaît une montée en puissance de ses activités minières et cherche à moderniser et à fiabiliser le transport du minerai, jusque-là effectué par un téléphérique côté Congo et une voie ferrée obsolète. L’entreprise se montre alors très intéressée par ce projet de chemin de fer gabonais qui reliera Franceville à Owendo.

1974 : le « chantier du siècle » commence et durera jusqu’en 1986 avec la livraison des 648 kilomètres de l’unique voie entre Libreville et Franceville. Le Transgabonais a une double vocation : le transport de passagers et le fret.

1978 : le premier tronçon est inauguré.

30 décembre 1986 : inauguration officielle du dernier tronçon du Transgabonais en présence des présidents gabonais Omar Bongo, congolais Denis Sassou Nguesso et français Jacques Chirac.

1996 : mise en concession de l’Office du Chemin de Fer Transgabonais (OCTRA)

1999 : elle est confiée à la Compagnie d’Exploitation du Chemin de Fer Transgabonais (CECF) par convention avec l’Etat gabonais.

2003 : le groupe Eramet-Comilog à travers sa filiale Setrag se voit attribuer un mandat de gestion du chemin de fer par l’Etat gabonais pour une période transitoire, renouvelable.

2005 : le 1er janvier, la Setrag devient gestionnaire du chemin de fer pour une durée de 30 ans.

2015 : un vaste « Programme de Remise à Niveau de la voie » (PRN) de modernisation et de sécurisation du Transgabonais est lancé dans le cadre d’un avenant à la Convention de Concession (Avenant n°1) signé entre la Setrag, l’Etat gabonais. Ce programme est financé conjointement par l’Etat et par le concessionnaire. Les deux parties s’appuient en partie sur des financements extérieurs, l’AFD pour l’Etat et la SFI / PROPARCO pour le concessionnaire. Il sera mis en œuvre entre 2016 et 2024.

2016 : ouverture d’une usine de traverses en béton armé à Booué destinés à remplacer les traverses en bois, dans le cadre du Programme de Remise à Niveau du Transgabonais.

2019 : record annuel de transport de voyageurs (330 000) et de marchandises/fret tout confondu (près de 7 millions de tonnes) grâce à la modernisation en cours du Transgabonais, confirmant ainsi le rôle économique majeur de la Setrag dans le développement du Gabon.

2020 : Malgré le contexte de crise sanitaire lié à la COVID19 et l’arrêt pendant plusieurs mois du transport de voyageur, la Setrag s’est mobilisée pour maintenir la circulation des trains de passagers et de marchandises afin d’assurer la mise à disposition des denrées essentielles aux populations. La Setrag a également établi cette année des records dans le transport de minerai de manganèse.