C’est à la faveur d’une conférence de presse animée le lundi 26 décembre que le Directeur général de la Société d’exploitation du Transgabonais (Setrag) a fait le point sur l’éboulement qui a entrainé au déraillement d’un train minéralier au PK333 entre les gares d’Offoué et de Booué.

 

Entouré des directeurs du trafic, de la maintenance et la sécurisation ferroviaire que le Directeur général de la Setrag fait la lumière sur la catastrophe naturelle survenu ce jour de fête. Selon Christian MAGNI il s’agit d’un « glissement de terrain » qui a déplacé plus de 800 mètres de voie. Les travaux débuter il y’a quelques jours vont permettre de rétablir le trafic ferroviaire et l’amélioration du tronçon routier devient aujourd’hui selon les autorités des ministères des Transports et Travaux public, une solution palliative.

« En améliorant les voies de circulation, la route de Lopé vers Lastourville, la route de Booué vers Koumameyong, va nous permettre, l’écoulement de produits et le déplacement des populations vers ces zones pour ne pas rester sur une situation de blocage », a précisé le Directeur général. La Société citoyenne SETRAG, accorde un intérêt particulier à ses usagers.

Christian Magni a souligné que des actions réparatrices ont déjà été engagées. « Sur le court terme, il y a le retrait de tous ces matériaux qui impactent la voie ferrée afin de rétablir très rapidement le trafic ferroviaire. Sur le moyen terme, il y a des études qui vont être menées », a-t-il indiqué.

Sur la reprise des circulations des trains, et la durée de traitement de la zone impraticable Offoué/Booué, Christian MAGNI a fait preuve de transparence en déclinant la procédure technique en vigueur. « Nous ne pouvons pas dire combien de temps prendront, le nivellement du talus et les travaux de rétablissement du viaduc. Nous attendons les résultats des études géotechniques menées par les experts, lesquelles détermineront la suite », a-t-il conclu. Des explications d’une clarté indéniable qui ont le mérite de permettre aux personnes indirectement affectées d’exploiter les voies qui s’offrent à elles.